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LA PRODUCTION DU THÉ

Dans les coulisses avec Theodor – La création d’un thé

En buveurs, amoureux de thé, que nous sommes tous ici, nous nous sommes tous posés la question : mais comment est créé un thé ?


Nous vous proposons de répondre à cette question à la réponse bien vaste en deux chapitres : le premier article sera consacré à l’inspiration et l’émotion qui entourent la création d’un thé, le second, à la fabrication en tant que telle d’un thé. Guillaume Leleu, Tea Teaster de THEODOR, crée ses thés tel un parfumeur qui crée un parfum. Il recherche les arômes, l’alchimie qui les relie, mais aussi l’âme du thé. Chaque thé a une histoire. Et Guillaume Leleu est un raconteur d’histoires, que nous avons interrogé pour vous afin de mieux comprendre sa démarche de créateur.
Entrons dans son laboratoire de création !

D’où puisez-vous l’inspiration pour créer un thé ?

Souvent dans le regard d’un autre. Il faut avoir cette notion de se détacher quelques instants de celui que l’on est ou que l’on veut paraître. Créer ne veut surtout pas dire offrir ce que l’on attend de vous, ce que l’on vous demande car ce n’est pas créer mais juste répondre à une envie qui vous est suggérée et cela manque un peu d’âme. L’inspiration ne se trouve pas, elle arrive à un moment inattendu parfois à travers un mot d’âme, à travers une odeur, un toucher, une fleur, une couleur et si vous manquez de saisir le moment présent, vous passez à côté.
C’est probablement la phase la plus compliquée d’une création car vous ne la décidez pas, ne la maitrisez pas.
Il m’arrive de dire, je pense en étant incompris sur ce point, qu’une création est une de mes plus grandes souffrances. Cela demande une émotion poussée à l’extrême, tirée entre le désir de donner du plaisir et celui de ne pas chercher à en offrir. Toutes mes créations sont nées avant tout de l’absolu sentiment qu’il manquait quelque chose pour parfaire un moment et tenter d’y apporter une réponse.

Comment choisissez-vous les noms de vos thés ?

C’est assez simple, en fait. Cela relève presque de l’évidence. Cela s’impose à vous. Mais il est vrai que je conserve peut-être à l’esprit l’idée que cela doit participer à interpeller, à donner un sourire, à nous parler à chacun d’entre nous.
J’imagine parfois un consommateur de thé, au comptoir d’une maison, demander qu’on lui serve tel ou tel thé et cela m’amuse. Dans la plupart des maisons, les noms des thés vendent l’idée d’un voyage, d’un exotisme, de la notion d’ailleurs. Je n’ai absolument rien contre mais je pense que c’est un peu réducteur du fait que le thé viendrait d’ailleurs et qu’il serait donc une boisson évocatrice du voyage, du lointain, de l’inconnu.
Personnellement, je ne le crois pas, j’ai une tendance à m’approprier ce que je vis sur le moment pour moi. Par exemple, lorsque l’on parle de mon patrimoine, je m’amuse souvent à répondre que je suis un locataire, propriétaire de chaque endroit où je passe la nuit.
C’est pareil pour un thé, au moment où je le bois, ce que je ressens n’appartient qu’à moi et ce thé par définition a été fait pour moi. C’est pour cela que j’aime dans les noms des mélanges de THEODOR y inclure cette notion d’appropriation par d’autres et puis du “connu”, de cette idée de “cela m’évoque quelque chose”…. Je trouve cela plus en harmonie avec ce qu’est le thé, une boisson de l’accueil, de l’hospitalité, mais aussi une simple boisson.

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